vendredi 30 janvier 2015

En Picardie, rubrique insolite: "L'arbre à loques de Saint-Claude"

 

Nous arrivons sur Senarpont en venant de Poix de Picardie et là sur la gauche un petit oratoire entouré des arbres à loques. On ne sait plus trop où mettre les pieds, on éprouve un mélange de surprise, de dégoût, et de peur aussi.  
 
L’endroit est étrange, on ressent très fort la croyance populaire, on imagine derrière chaque vêtement une maladie, un malade, et un espoir de guérison.

L’origine de cette pratique remonte au culte païen, et cette tradition perdure. L’arbre à loques de Sénarpont nommé "L’friprie de Saint Gleude" reçoit encore des vêtements chaque année : casquettes, tapis, poupées, pantalons…  



Une épidémie de peste s'est arrêtée au XVe siècle à cet endroit précis où existait une petite chapelle dédiée à Saint Claude  mais à Sénarpont, les chrétiens n’ont pas réussi à faire oublier le culte païen. En juin 1992 l'arbre d’origine fut coupé et incendié.
Depuis une autre chapelle a été érigée et c’est une petit forêt qui s’est habillée.



Mode d'emploi:Après avoir porté pendant 9 jours un vêtement au contact de la partie malade, l'accrocher à l'arbre et faire chaque jour à Saint Claude une prière (une neuvaine). Le neuvième jour: on est guéri.

Prière au grand Saint Claude
Sancte Claudi, ora pro nobis.
1. O glorieux Saint Claude, dès votre enfance, vous vous êtes consacrés au service deDieu et l'avez servi fidèlement. Obtenez-nous de ne point être négligents et tardifsdans l'oeuvre de notre salut. Sancte Claudi, ora pro nobis.

2. Vous avez gardé votre coeur dans l'innocence par l'humilité, la prière et la vigilance. Obtenez-nous l'humilité et l'horreur du péché.
3. Elevé à l'épicopat vous avez été le modèle des pasteurs, enseignant la parole de Dieu et convertissant les pêcheurs. Conservez à votre peuple le don de la foi et l'obéissance à la Sainte Eglise.
4. Conduit par le Saint-Esprit vous vous êtes retiré dans le désert et vous avez aimé la solitude. Obtenez-nous de fuir les dissipations et de penser à nos fins dernières.
5. Vous avez mortifié votre chair innocente par le jeûne et les travaux. Obtenez-nous l'esprit de motification et de pénitence.
6. Vous avez chanté les louanges de Dieu pendant le jour et durant le silence de la nuit. Obtenez-nous l'esprit de prière.
7. Votre  mort  a été bienheureuse et votre âme a été portée par les anges dans le paradis. Obtenez-nous la grâce d'une saine mort.
8. Votre corps a été préservé miraculeusement de la corruption du tombeau et glorifié par d'innombrables miracles. Soyez notre protecteur et secourez-nous par la puissance que Dieu vous a donné dans le Ciel.
9. La très Sainte Vierge vous a nommé son fidèle serviteur, et a voulu que son saint Ordre de la Visitation fût établi en son honneur par votre intercession. Apprenez-nous la dévotion à la très Sainte Vierge notre Dame, et obtenez-nous son secours maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen!

En Picardie: Tailly et le marechal leclerc

 











 


Il vous faudra désormais attendre l'été prochain pour pouvoir profiter de l'ouverture du parc et de son musée consacré à l'épopée du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et installé dans les communs du Château.


Un petit panneau installé sur la grille a attiré mon attention à la fin de l'été "ouvert tous les jours du 16/08 au 2/10", il fallait saisir cette opportunité de pouvoir pénétrer dans cette magnifique propriété que l'on aperçoit de loin lorsque l'on empreinte la route départementale en direction d'Airaines.


Nous prenons donc l'allée, traversant le bois privé, une première statue du Maréchal Leclerc nous donne une indication sur les propriétaires des lieux, et enfin le chateau du XVIIIe nous apparait.

Nous nous garons dans les pâtures, prévues pour l'occasion, et quelques panneaux d'indications historiques accueillent le visiteur avant d'entrer dans le pavillon de chasse. 







Vous êtes accueillis en fanfare avec le chenil de chiens de chasse qui se trouve dans cette enceinte puis une fois une grande porte passée petite plongée dans l'Histoire de France, la vie du Maréchal Leclerc et la Libération de la France en 1944. Cette exposition, mise en place par le fils du Maréchal, constitue un lieu de souvenir et de mémoire à découvrir.

dimanche 11 janvier 2015

En Picardie: A la découverte de Saint Riquier

Invitée au vernissage de la nouvelle exposition du centre culturel de l'Abbaye de Saint-Riquier, j'en ai profité pour visiter la ville et ses nombreuses richesses patrimoniales.

Toutes les informations sur: http://www.saint-riquier.com/ Je vous conseille vivement de vous promener dans la ville pleine de surprises, de déambuler dans l'abbatiale et surtout de visiter l’hôtel-Dieu. En effet, non seulement vous y découvrirez le dévouement des soeurs bénédictines, les tensions entre l'abbé et l'évêque, la vie des malades, l'évolution de la médecine mais vous ressortirez avec quelques anecdotes et notamment d'où viennent les expressions "casser sa pipe" et "se faire dorer la pilule". Je vous souhaite une bonne visite! UN PEU D'HISTOIRE... Fondée au 5ème siècle, la ville s'appelait autrefois Centule. Cette cité s'est développée autour du monastère fondé en 625 par Riquier, propriétaire terrien converti au catholicisme qui évangélisa le Nord de la France.
L' abbaye "Centula" connaît son apogée à l'époque de Charlemagne et comptait en l'an 800 plus de 300 moines et une école réputée. A cette période, le rayonnement culturel de Centule déborde largement les frontières du Saint Empire Germanique. Cité monastique, Centule a bénéficié de cette prospérité et aurait abrité jusqu'à 15.000 habitants, protégée par des fortifications importantes d'où son surnom de "Ville aux cent tours . Elle fut capitale du Ponthieu aux 10ème et 11ème siècles avant d'être supplantée par Abbeville (Abbatis Villa : domaine des abbés) où un port avait été créé. En 1126 les bourgeois obtiennent des abbés, la charte communale pour la ville, d'où la construction d'un beffroi symbole des libertés communales. Au Moyen Âge, et progressivement, Centule prend le nom de Saint-Riquier en raison de la ferveur des pèlerinages aux reliques du saint, mais les habitants conserveront le nom de Centulois, toujours usité actuellement. Longtemps ville fortifiée du Royaume de France, Saint-Riquier a subi de nombreuses invasions et destructions. Elle a le privilège de pouvoir arborer les couleurs et les attributs de la royauté.
Les armoiries officielles se présentent sous la forme d'un semis de fleurs de lys sur champ d'azur, le tout couronné de murailles. La cité doit cette distinction à son long et riche passé, à sa fidélité aux princes du Royaume de France et aux sacrifices pour en assurer la protection et la puissance. Saint-Riquier a joué le rôle de place forte, réputée quasi-imprenable. François 1er est venu en personne la conforter dans ce rôle stratégique à la frontière nord du royaume et en a profité pour rendre hommage et remercier publiquement deux femmes de la ville (Becquestoile et Bellegueulle) qui, "travesties en hommes" avaient galvanisé la défense de la ville alors attaquée par les troupes de Charles Quint, entraînant les bourgeois, la faible garnison, le clergé et les femmes à prendre part aux combats.
Si aujourd'hui la commune compte près de 1 300 habitants, elle conserve néanmoins un riche patrimoine historique et culturel. A VISITER: - L'abbaye: centre culturel - L'abbatiale - L'hotel-Dieu A VOIR: - Le beffroi - La maison Napoléon - La prison de Jeanne d'Arc



L'ABBAYE
Fondée au 7ème siècle sur le tombeau de saint Riquier, cet immense bâtiment accolé à l'abbatiale succède à l'abbaye carolingienne qui fut ruinée par les Normands au 9ème siecle, puis successivement au 15ème siècle par les Bourguignons et par les Armagnacs. Elle a été également incendiée en 1554. Elle fut restaurée presque entièrement dans la seconde moitié du 17ème siècle par l'abbé d'Aligre.
Vendue à la Révolution comme bien national, l'abbaye fut en partie démolie. Rachetée en 1822 par l'abbé Padé pour y faire un collége elle est devenue petit séminaire en 1828. Hopital militaire durant les deux guerres mondiales, elle a été rachetée en 1953 par les Frères Auxiliaires du clergé qui en ont fait leur maison mère. En 1972, le Conseil Général de la Somme rachète, à son tour, les bâtiments de l'abbaye pour y installer un musée-centre culturel qui présentait une exposition permanente sur la vie rurale, agricole et artisanale en Picardie et de nombreuses expositions temporaires. L'EGLISE ABBATIALE Construit à l'emplacement de l'église carolingienne détruite par les invasions barbares, l'édifice gothique actuel date du 13ème siècle. L'église est l'œuvre de restauration de quatre abbés entre 1257 et 1536 avant d'être relevée définitivement au 17ème siècle sous l'abbatiat de Charles d'Aligre. Elle présente une magnifique façade de style gothique flamboyant du 16ème siècle. A l'intérieur, le style est plutôt classique : boiseries, grilles et décorations en marbre du 17ème siècle. On peut y admirer des tableaux du 17ème (Jouvenet, Bon Boullogne, Hallé, Coypel, Lépicié), un Christ en bois de Girardon ainsi que la Salle du Trésor où est contée, lors des visites, l'une des plus extraordinaires légendes du Moyen Âge : le Dit des Trois Vifs et des Trois Morts (peintures murales originales du 16ème). Enfin l'orgue, dont la base provient de l'abbaye des Prémontrés de Chartreuve (Aisne) a été installé par Louis Labour de Beauvais. Restauré au 19ème siecle par une équipe de facteurs d'orgues connue sous le nom de frères "basiliens" de l'abbaye de Valloires, il a connu des restaurations durant le 20ème siecle. Classé monument historique en 1949 pour la partie instrumentale, le buffet a été classé en 1981. La dernière restauration s'est achevée en 2005 après 9000 heures de travail pour revenir à son état de 1852.

LE BEFFROI
Il est le symbole de l'indépendance municipale de Saint-Riquier qui a obtenu en 1126 une des premières chartes communales de France. Le premier beffroi étant trop près de l'abbaye, les puissants abbés exigèrent qu'un nouveau beffroi soit construit à l'emplacement actuel. Edifié au 13ème siècle, il fut presque totalement détruit en 1475 sur ordre de Louis XI, puis reconstruit et achevé en 1528.
Imposante tour carrée haute de 18 mètres, le beffroi doit son aménagement actuel à de grands travaux de réhabilitation en 1788 et 1789. Il devient Hôtel de Ville où réunions du conseil municipal et mariages se sont tenus jusqu'en 2005. Il abrite le Syndicat d'Initiative au premier étage au dessus de l'ancienne prison du Moyen Age. Depuis 2005, le beffroi est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO ainsi que 22 autres beffrois du Nord-Pas-de-Calais et de Picardie. 



LA MAISON NAPOLEON 
Cette maison, près de la place du village, se signale par une curiosité architecturale. Son pignon, épousant la forme du bicorne de Napoléon 1er, est surmonté de sa statue.
Il faut y voir l'hommage rendu à l'Empereur par l'un des ses grognards, le sergent Louis Joseph Petit, qui après avoir été blessé à la bataille de Ligny le 16 juin 1815, vint s'installer à Saint-Riquier. C'est vers 1840 qu'il fera construire cette maison. Louis Joseph Petit repose toujours au cimetière de la commune. La statue abîmée par le temps a été remplacée à l'identique par une œuvre du sculpteur amiénois Léon Lamotte et inaugurée le 1er mai 1962. La maison est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1928. LA PRISON DE JEANNE D'ARC Le passage de Jeanne d'Arc à Drugy, en novembre 1430, prisonnière des Bourguignons, sur le chemin d'Arras à Rouen est relaté par Jean de la Chapelle dans sa chronique latine datée de 1492. Après avoir relaté l'histoire de Jeanne, le chroniqueur ajoute : "Mais le siège de Compiègne fut fatal à notre héroïne; elle y tomba au pouvoir des Anglais qui la conduisirent à Rouen pour y être décapitée et brûlée. Dans le voyage de Compiègne à Rouen elle passa une nuit dans le château de Drugy, où elle fut visitée par dom Nicolas Bourdon, prévôt, et dom Jean de la Chapelle, aumônier, et plusieurs autres religieux de cette église. On parlera d'elle éternellement, parce que la haine des Anglais était injuste." (traduction par l'abbé Hénocque, Histoire de Saint-Riquier T.II p.98)

L'HOTEL DIEU
 L'évocation la plus ancienne de cette institution remonte à 1199. Elle est dirigée à l'origine par une communauté de frères et de sœurs de la congrégation de saint Augustin. A la Révolution, l'Hôtel-Dieu devient hôpital-hospice et accueille alors les militaires blessés. Après le Premier Empire (mais également au cours des deux guerres mondiales), les religieuses se consacrent complètement "au soulagement de l'humanité souffrante ". Les sœurs augustines quitteront définitivement l'Hotel-Dieu en 1963 qui devient alors totalement civil. Dans les bâtiments actuels construits de 1688 à 1704 et qui sont toujours des lieux de vie pour les personnes âgées ou handicapées, on remarque surtout le cloître et la chapelle élevée de 1717 à 1719 et dédiée à Saint Nicolas. Cette chapelle a été enrichie au cours du 18ème siècle de précieuses ornementations, la plupart de style baroque-rocaille, de tableaux de Parrocel et de grilles de fer forgé attribuées à Veyren dit LeVivarais. La décoration est complétée en 1753 par un autel monumental orné de statues, le tout en bois, sculpté et exécuté par le baron autrichien Pfaffenhoffen dit Pfaff, qui vivait alors à Saint-Riquier où il s'était marié. Cet ensemble est maintenant ouvert au public qui peut également apprécier la muséographie avec la reconstitution d'une chambre de malade et d'une apothicairerie du 18ème siècle
















En Picardie: Mers les bains par une belle journée d'hiver

La côte Picarde est belle en toute saison mais les lumières d'hiver nous offrent un tout autre regard notamment en fin de journée. Le soleil est au rendez-vous, nous préparons notre sac à dos, direction Mers les Bains pour une petite randonnée qui nous a menée de la plage aux falaises, dominant ainsi la ville http://www.somme-nature.com .






Découvrez les maisons anciennes et colorées qui bordent l'esplanade, admirez les points de vue vertigineux du haut des falaises dominées par Notre dame des falaises, laissez vous surprendre par la magie de la Picardie







En Picardie: Les jeudis du Parc aux Ateliers du Val de Selle

Spectacle "LES JEUDIS DU PARC" des Ateliers du Val de Selle Rendez-vous chaque jeudi dès 14h (reprise des spectacles le 10 avril 2014) Il vous sera présentée une évocation poétique et musicale des chevaux et poneys du Parc : Présentation des races, carrousel, Pas de deux, Démonstration des attelages. 

 



Rendez-vous dans le grand manège du Centre Equestre.
Tarif : 5,00 € par personne. Réservation au 03.22.41.23.31 et sur http://www.val-de-selle.com/ Adresse: Val de Selle 47 route de Loeuilly 80160 CONTY Nous avons passé un joli moment avec ma cousine chérie, venez découvrir à votre tour les jeudis du parc (je recommande fortement aux familles!).


En Picardie: Randonnée au Hourdel





Un réveil ensoleillé, la journée démarre bien. Direction le Hourdel pour une jolie randonnée Distance : 9,7 km Durée de la randonnée : 3h00 Commune de départ : CAYEUX-SUR-MER Commune d'arrivée : CAYEUX-SUR-MER Type de randonnée : Pédestre Balisage : Balisage PR (Promenade et Randonnée) de couleur jaune Secteurs de la randonnée : Baie de Somme - Côte Picarde Thématique de la randonnée : Voici quelques photos prises tout au long du parcours