samedi 14 février 2015

En Picardie: le jardin floral de Digeon

J'ai eu la chance de suivre le tournage d'une vidéo promotionnelle touristique de notre territoire communautaire et par la même occasion de découvrir un "jardin remarquable": le jardin floral de Digeon, une belle découverte et une belle rencontre.






 Nous sommes accueillis par Lidwine et Bruno, les occupants des lieux qui entretiennent amoureusement le jardin et la propriété.
Nous découvrons avec eux le château, le parc et les différents espaces: 1 le jardin de roses: un délicat mélange de rigidité avec des formes circulaires très structurées, des rosiers de toutes sortes et des plantes grimpantes qui escaladent les anciens bâtiments agricoles.


2 le parc: l'ancienne pâture de la ferme a été transformée en parc à l'anglaise avec une superbe collection d'arbres






3 le potager: situé au centre d'un jardin à l'anglaise, il s'insère très bien avec ses formes géométriques aux allées de buis bien taillés.



On y retrouve de nombreux arbres, arbustes et vivaces, un mélange de parfums et de couleurs, bref un petit coin de paradis.









Pour votre information, vous pouvez aussi loger au château qui proposent des chambres d’hôtes. Simple curieux ou passionné de botanique, ce jardin est pour vous!.
Pour toute information:http://www.jardin-picardie.com/



En Picardie: au coeur des muches de Domqueur

Aux XVIème et XVIIème siècles, la fréquence des guerres, des pillages et des famines a poussé les Picards à creuser de vastes abris souterrains pour pouvoir se « mucher ». En cas d’alerte, tous les habitants d’un village se réfugiaient dans les « muches » avec le bétail, le fourrage, les denrées alimentaires et le mobilier, pour échapper aux pillards espagnols. En Picardie, il existe plus d’une centaine de villages souterrains.



Arrivées à Domqueur nous commençons par la visite d’une fermette picarde restaurée puis après avoir enfilé un bon sweat shirt, descente vers les souterrains-refuges du XVIIème siècle, composées de 52 chambres.
 
 Les habitants ont déblayé, à la force des bras, et durant trois hivers les quelques 200 tonnes de gravas pour offrir de nouveaux ces souterrains à la visite et redonner vie à tout un pan de l’histoire du village.

Une visite sympathique, un site intéressant qui mériterait un guidage plus professionnel.

www.muches-de-domqueur.fr






dimanche 1 février 2015

Chez nos voisins normands: le Kahl Burg du Tréport

Par une journée pluvieuse de janvier, il fallait en vouloir pour prendre la direction du Tréport. Dans ce cas rien de tel que le covoiturage pour se motiver et c'est bien décidés que nous sommes arrivés en haut de la falaise.

Joel nous attendait à mi chemin des escaliers qui redescendent sur la vieille ville et là surprise au milieu des portes de garage un panneau "kahl burg" et une entrée vers un autre monde.

Creusé dans la falaise par des requis Triportais et des prisonniers russes entre 1942 et 1944, suite à la tentative avortée de débarquement des troupes canadiennes sur Dieppe, cet édifice servait de poste de tri, d'observation, de commandement et de casernement. 

270 mètres de galerie, 225 marches et une trentaine de pièces le compose , le tout prévu avec la rigueur allemande et les objectifs de solidité, confort et stratégie. Ainsi on y trouve des bouches d'aération avec de l'air traité, celle débouchant sur l'extérieur pouvait devenir hermétique en cas d'attaque au gaz; des sorties de secours donnant sur des murs de briques juste empilées facile à détruire et débouchant sur un puits équipés de marches....









Le kahl burg faisait partie d'une stratégie de défense extrêmement réfléchie. 
Je vous invite donc à aller découvrir ce site méconnu, guidé par une équipe de bénévoles méritants et passionnés.
















Pour plus de renseignements: http://www.kahl-burg.fr/#accueil.A